Les taxes foncières et d’habitation sont des impôts incontournables pour tous les propriétaires et locataires. Toutefois, il est possible de réduire ces charges en suivant quelques conseils avisés. Cet article vous dévoile les meilleures pratiques pour diminuer le montant de ces taxes.
Comprendre le fonctionnement des taxes foncières et d’habitation
Avant de chercher à réduire le montant de ces impôts, il est important de comprendre leur mécanisme. La taxe foncière est due par les propriétaires d’un bien immobilier, qu’il s’agisse d’une résidence principale ou secondaire. Son montant varie en fonction de la valeur locative cadastrale du logement, qui prend en compte sa surface, sa situation géographique et ses équipements. Les collectivités territoriales fixent ensuite le taux d’imposition.
La taxe d’habitation concerne quant à elle les occupants d’un logement, qu’ils soient propriétaires ou locataires. Elle est également calculée sur la base de la valeur locative cadastrale et du taux fixé par les collectivités. Toutefois, cette taxe est amenée à disparaître pour 80 % des ménages français d’ici 2023, suite à une réforme mise en place par le gouvernement.
Vérifier l’exonération ou l’allègement de ces taxes
Il existe plusieurs situations qui permettent d’être exonéré ou de bénéficier d’un allègement de la taxe foncière et de la taxe d’habitation. Par exemple, les personnes âgées de plus de 75 ans et disposant de faibles revenus peuvent être exonérées. De même, les personnes handicapées, les veuves et veufs, ou encore les personnes bénéficiant de certaines aides sociales peuvent également demander un allègement.
Il est important de vérifier si vous êtes éligible à ces exonérations ou allègements en consultant les conditions sur le site des impôts ou en contactant le centre des finances publiques.
Contester la valeur locative cadastrale
La valeur locative cadastrale est un élément clé dans le calcul des taxes foncières et d’habitation. Si vous estimez que cette valeur est trop élevée par rapport aux caractéristiques réelles de votre logement, vous pouvez la contester auprès du centre des impôts fonciers. Vous devrez fournir des éléments prouvant que votre logement a été surévalué, tels que des photos, des plans ou encore un comparatif avec des biens similaires dans votre quartier.
Cette démarche peut permettre une révision à la baisse de la valeur locative cadastrale et donc une diminution du montant des taxes à payer.
Réaliser des travaux énergétiques
Les travaux visant à améliorer la performance énergétique d’un logement peuvent donner droit à une exonération temporaire de la taxe foncière. En effet, si vous réalisez des travaux d’isolation, de chauffage ou d’énergies renouvelables, vous pouvez bénéficier d’une exonération de 50 % à 100 % de la taxe foncière pendant une durée de cinq ans.
Cette mesure incitative vise à encourager les propriétaires à investir dans des solutions éco-responsables et contribue ainsi à la lutte contre le changement climatique.
Opter pour une résidence principale plus modeste
Enfin, une autre solution pour diminuer le montant de ses taxes foncières et d’habitation est tout simplement de choisir une résidence principale moins spacieuse et moins chère. En effet, les logements plus petits et situés dans des zones moins prisées auront généralement une valeur locative cadastrale plus faible, ce qui entraîne un montant d’impôts moins élevé.
Il est donc important de bien réfléchir à ses priorités et besoins en matière de logement avant d’investir dans un bien immobilier.
Ainsi, en comprenant le mécanisme des taxes foncières et d’habitation, en vérifiant son éligibilité aux exonérations et allègements, en contestant sa valeur locative cadastrale si besoin, en réalisant des travaux énergétiques et en optant pour un logement adapté à ses besoins, il est possible de réduire significativement le montant de ces impôts. Un effort qui se révèle payant pour alléger son budget sur le long terme.